Je parle souvent pour ne rien dire; parler pour des cadavres décomposés. Ce vide mouvementé est la conscience elle-même. R'gardes, moi, j'ai pas besoin de m'exprimer et pourtant je le fais sans cesse, souvent d'manière incompréhensible, car étant timide et renfermé j'me retrouve à palabrer sur des conneries pareilles et ce d'manière discrète; derrière un écran je parle timidement. C'est comme ça... (^^)
Maintenant c'qui compte dans c'te vie c'est qu'on sait pas tout quand même et si on devait savoir tout on aurait compris bien des choses. Ah ! là, là ! moi aussi je divague tout seul, personne n'va m'lire ou va réagir. Tant pis... ^^
J'continues mon soliloque. Alors. J'me suis laissé faire par des gens qui avaient des idées derrière la tête. Je me suis laissé faire longtemps et puis je me suis rendu compte que je vivais exprès avec eux, j'faisais semblant. Y'a vraiment des gens mal finis, pas biens dans leur tête. Quand il faut tendre les bras à quelqu'un qui en a besoin il ne faut pas hésiter, il faut le faire. Mais bon. J'crois qu'il y a des gens qui n'ont pas le droit de vivre et on tue ceux qui ont le droit de vivre. Y a quand même des gens biens: libres, libres, libres mais eux ont les enterrent. C'est dégueulasse ! Quand j'peux aider sentimentalement, intellectuellement alors j'le fais. Quelle horreur mon soliloque. J'ai le coeur qui me fend. J'ai un piano triste dans la gorge. Je cause et je palabre sans cesse; mes notes sortent mal quand je suis mélomane. C'est drôle je n'arrive pas à me suivre moi même. C'est peut-être plus profond que la folie, la musique... Ah ! Là, là ! Comme je suis maladroit; je m'exprime comme un trou du cul oblitéré dans l'oreille d'un sourd ! =p
"la mélancolie est un déséspoir qui n'a pas les moyens" disait l'autre. Hi, hi !
Mais y'a l'sexe pour soulager la bile noire. Tu donnes, donnes, donnes et hop ! le tiroir caisse est défoncé et v'là qu'on r'met ça. Il faut mettre, mettre et encore mettre jusqu'à vidé l'infortune. Ça r'semble au casino; on peut tricher. On peut jouir a en pleurer. Car quand l'autre te prends il a l'impression qu'il te donne. Ah, ah ! J'ai la martingale sur la carte de mes copains et je les pipe encore et toujours afin de tirer ma carte préférée et une fois terminé je m'prends un coup de bitter ! Niark ! niark !